quinta-feira, 7 de julho de 2011

Gustave Roud_Sommeil D'Aimé

"La fête s'est dénouée comme une gerbe.
Oh! Louis, ne partons pas encore. C'est si triste, ivre de danse et de vin froid, ce peuple de moissoneurs qu'abandonne brusquement la joie! Il perd pied. Chacun retombe en tâtonant hors de soi-même. L'un trébuche dans un chant sans issue, l'autre renverse un verre amer. Sur un cri de clarinette, la dernière polka se rompt.
Louis, que de fois revée, cette fête qui va mourir avec la nuit!..."




in Air de la solitude_Ed. Fata Morgana_1988